Découvrir et comprendre la culture des femmes dites « de l'intérieur », mères au foyer à l'opposée du modèle majoritaire de la femme « de l'extérieur » salariée, modèle dominant des sociétés européennes.
Tel est le vaste et complexe programme qui constitue le thème de la thèse de Peggy Cherré, qu'elle nous a présenté le Mardi 8 juin à l'invitation du réseau Interp'elles.
Antropologue, chercheuse en anthropologie, chargée d’enseignement à l’université de Nantes et conférencière spécialiste de la condition féminine, Peggy Cherré a mené cette étude en se basant sur une approche éthnique. Elle s'est plongée au coeur même des groupes de population et a développé son examen autour de deux axes directeurs : la construction identitaire des femmes au foyer et leur représentation sociale à travers le regard de leur concitoyens.
Elle retrace une histoire de l'existence du foyer et de ses évolutions de la préhistoire à l'époque contemporaine. Son étude met en lumière la grande diversité des situations féminines qui existent aujourd'hui encore, face au bloc monolithique des hommes : femmes au foyer par choix, par tradition, investies socialement ou isolées, femmes salariés par choix ou par contrainte économiques, financière ou familiale. Le foyer devient alors le meilleur laboratoire pour comprendre les modes de vie actuels, les aspirations des couples et des femmes.
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